Noms de chapeau : découvrir les différentes appellations et styles

Un même chapeau peut porter plusieurs noms selon la région, l’époque ou le contexte social. Certains modèles, pourtant presque identiques, sont strictement séparés par des appellations précises, codifiées dans le monde de la mode ou de l’artisanat. À l’inverse, il existe des familles entières de couvre-chefs dont les frontières restent floues, suscitant débats et confusions parmi amateurs et spécialistes.

L’histoire des chapeaux regorge d’exceptions et d’évolutions inattendues. Des styles disparus font parfois leur retour sous un autre nom, tandis que des classiques se transforment au fil des usages et des influences culturelles.

Pourquoi tant de chapeaux ? Petite histoire d’un accessoire universel

Derrière chaque sommet de tête coiffé, il y a plus qu’une question de mode. Le chapeau, compagnon de toutes les époques, s’invite dans toutes les sociétés. Chaque peuple invente sa propre grammaire textile : feutre, laine, paille, coton, fourrure… et la liste s’étire à l’infini. Au XIXe siècle, l’Europe se passionne pour le haut-de-forme et le canotier; la France démocratise la capeline et le béret, tandis que Paris devient le théâtre d’une créativité sans limites.

La diversité s’explique : le chapeau, c’est bien plus qu’un simple accessoire. Il protège, distingue, affirme. Porter un couvre-chef, c’est afficher sa place, son identité, son histoire. Protection, statut social, identité : trois piliers qui dessinent le panorama mondial du chapeau. Le fedora incarne l’élégance des grandes villes, le sombrero s’étend sous le soleil mexicain, la toque blanche trône dans les cuisines françaises.

Pour illustrer la richesse des matières et des styles, voici quelques exemples notables :

  • Laine, feutre, paille, coton, fourrure : chaque matière traduit un savoir-faire, une tradition ou l’influence du climat local.
  • Le chapeau melon reflète la rigueur britannique, le panama respire la légèreté équatorienne, le bob accompagne les travailleurs des campagnes irlandaises.

Le vocabulaire n’est jamais figé. Capeline, chapeau, cloche, bucket hat, ou encore képi, shako, casquette de marin grecque : chaque terme ouvre sur une nouvelle silhouette, une autre histoire. La forme de la calotte, la largeur des bords, la souplesse du matériau : tout participe à cette grammaire du style. Le chapeau n’est jamais anodin, il devient manifeste, signe distinctif ou clin d’œil à une époque.

Les noms de chapeaux les plus connus et leurs particularités

Le lexique du chapeau, c’est une galerie de portraits, chacun avec son caractère bien trempé. Le fedora, large bord et calotte creusée en goutte d’eau, s’impose aussi bien sur les écrans d’Hollywood que dans les rues. Humphrey Bogart, Indiana Jones : deux icônes, un même couvre-chef. Plus discret, le trilby affiche ses bords courts et son profil anglais, flirtant volontiers avec l’univers du jazz.

Le chapeau melon s’impose par sa forme rigide, ronde, presque hermétique. De Charlie Chaplin à John Steed, il s’est taillé une place de choix dans l’imaginaire collectif. Le porkpie, quant à lui, se repère à sa calotte plate et basse, bords relevés : l’emblème d’un certain burlesque à la Buster Keaton.

Nom Caractéristiques Porté par
Canotier Paille, calotte plate, bords raides, ruban Maurice Chevalier
Chapeau cloche Forme cloche, calotte ronde, bords courts Années folles, mode féminine
Capeline Bords très larges et souples, feutre ou paille Élégance estivale
Panama Paille fine, légèreté, bords larges Fred Astaire, Michael Jackson
Béret Laine, forme plate, tradition française Résistance, créateurs contemporains

La liste est longue : du bob en tissu souple à la casquette à visière, en passant par le chapeau de cowboy tout droit sorti des plaines américaines ou le sombrero XXL et décoratif. Chaque modèle se définit par son matériau, sa structure, ses usages. Un costume traditionnel, une protection solaire, une signature personnelle : le chapeau se décline à l’infini, toujours avec ses propres codes.

Quel style pour quelle tête ? Trouver le chapeau adapté à sa morphologie

Débusquer le chapeau idéal, c’est avant tout une question d’équilibre. Le choix ne repose pas uniquement sur le style : la forme du visage, la taille, la carrure jouent un rôle décisif. Un visage ovale ? Tout est permis, ou presque, du panama aérien à la capeline dramatique. Les mâchoires affirmées et les traits anguleux gagnent à être adoucis par un chapeau cloche ou un béret tout en rondeur. La largeur des bords influe sur l’allure générale : bords larges pour allonger, bords courts pour donner de la structure.

Voici quelques repères pour guider le choix selon les traits et la morphologie :

  • Visage long : la capeline ou le panama, avec leurs bords généreux, créent une impression d’horizontalité.
  • Visage carré : le fédora ou le trilby, avec une calotte souple et des courbes, adoucissent les angles.
  • Visage rond : un porkpie ou un canotier, avec leurs lignes franches et calotte plate, structurent le visage.
  • Petite tête : privilégier des modèles ajustés, comme le bob ou la casquette, sans volume excessif.

Les circonstances comptent aussi. Le chapeau de paille protège du soleil, le chapeau de trappeur réchauffe lors des hivers rudes, la casquette accompagne les journées décontractées. Chaque choix, du matériau à la forme, dessine une allure unique. Les règles existent, mais le plaisir vient aussi de les bousculer. Un chapeau, c’est un tempérament qu’on porte sur la tête, une façon d’habiter l’espace et l’époque.

Groupe de jeunes portant différents chapeaux en ville

Des anecdotes surprenantes sur l’origine et l’évolution des styles de chapeaux

Le trilby doit sa notoriété à un roman populaire : « Trilby » de George du Maurier, publié en 1894. Curieusement, le personnage n’y porte pas de chapeau précis, mais la pièce inspire la mode londonienne. Autre référence littéraire : le fédora fait sa première apparition sur scène, porté par Sarah Bernhardt dans « Fédora » de Victorien Sardou. Très vite, la calotte fendue devient synonyme de raffinement et inspire la célèbre maison Borsalino.

Le chapeau melon n’est pas né du hasard. Les frères Bowler l’inventent à Londres en 1849 pour protéger les gardes-chasse des branches basses : pratique avant tout, il finit par incarner l’Angleterre. Le béret plonge ses racines dans les Pyrénées, d’abord porté au Béarn dès le XVe siècle, avant de devenir un symbole national et une pièce iconique de la mode contemporaine.

Certains modèles franchissent toutes les frontières. Le bob, d’abord simple chapeau de fermier ou de pêcheur en Irlande, rejoint les rangs militaires américains pendant la Seconde Guerre mondiale. Le panama, tressé en Équateur à partir de la Carludovica palmata, reçoit son nom lors de la construction du canal… bien loin de sa terre natale. Quant au deerstalker, associé à Sherlock Holmes, il n’apparaît jamais dans les romans de Conan Doyle : c’est l’illustrateur Sidney Paget qui l’impose à l’enquêteur dans ses dessins.

Le sombrero oversize devient l’emblème du Mexique, des mariachis aux célébrations nationales. La casquette de marin grecque prend son envol au XIXe siècle sur les quais du Pirée, tandis que l’ouchanka russe accompagne Yuri Gagarin lors de sa conquête spatiale. À chaque style, son territoire, son usage parfois détourné, toujours porteur d’histoires. Le chapeau, c’est l’âme d’une époque qui persiste à se réinventer au fil du temps.

Ne ratez rien de l'actu

Mode 1 Min Read

La robe Cindy Lacey… une belle acquisition!

Et oui.. j’ai craqué! Dernière nouvelle dans les robes de la marque GUESS, cette robe est

Mode 2 Min Read

La crème démaquillante CASMARA, à avoir!

Si vous avez comme moi la peau sensible et que vous êtes déjà passé par toutes

Mode 3 Min Read

Les recettes healthy, j’ai testé!

J’ai testé des recettes healthy sympas il y a peu, frais pour l’été et pleins de

Recherche

L’actualité sans pause